
Intonarumori, l’art des bruits
Imaginer l’INOUÏ c’est comme désorienter les points cardinaux pour dessiner des territoires inconnus. Car c’est en explorant ces nouveaux espaces à cartographier, que les compositeurs ont inventé des langages reposant sur une métamorphose de la facture instrumentale, l’évolution des modes de jeux et le bouleversement des syntaxes sonores.
L’Intonarumori est ce drôle d’ensemble d’instruments inventé en 1913 par Luigi Russolo pour interpréter sa musique futuriste. Auteur du manifeste L’art des bruits, il théorise l’utilisation du son-bruit dans la musique et imagine l’avènement d’une musique nouvelle qui trouvera son inspiration dans les nouveaux bruits produits par les machines inventées par l’homme. 115 années plus tard, Ars Musica revient sur cette démarche, qui marqua de son empreinte l’art sonore du XXe siècle avec notamment des oeuvres (de Fabio Cifariello-Ciardi et Egidjia Medeksaite) qui reviennent sur ce dialogue entre machines et musiciens, entre utopie et révolution.
Fabio Cifariello Ciardi, Appunti per Amanti Simultanei I
pour trombone, 5 intonarumori et électronique
Egidija Medeksaite, création mondiale, commande d’Ars Musica
2 violons, alto, violoncelle, contrebasse, clarinette basse, trombone solo, percussions et 5 Intonarumori
Louis Andriessen, Workers Union
2 violons, alto, violoncelle, contrebasse, clarinette basse, trombone solo, percussions
Eric Bettens, création
2 violons, alto, violoncelle, contrebasse, clarinette, percussion, flûte, piano
Fausto Romitelli, Blood on the floor, Painting 1986
flûte, flûte alto, harmonica, clarinette, clarinette basse, harmonica, guitare électrique, clavier électronique/MIDI/synthétiseur, violon, violon II, alto, violoncelle
Historique des dates
- Ars Musica - Le Sengor - Brussels29.11.2018